Pendant la Semaine nationale du rein du 8 au 15 mars 2025, des stands d’informations et des lieux
de dépistage des maladies rénales sont ouverts à la population, partout en France.
Avec la participation de bénévoles de l’association France Rein et de professionnels de santé, la Maison du Rein (AURAD Aquitaine, allée des Demoiselles, Gradignan) animera un de ces stands de dépistage, au Centre hospitalier Sud-Gironde (site de Langon, Espace des usagers) le 11 mars, de 10h à 17h.
La maladie rénale chronique touche environ un Français sur 10, mais beaucoup l’ignorent. « Vous n’avez pas mal aux reins, mais ils souffrent peut-être en silence ? » interroge Christine Gay-Habold, directrice de la Maison du Rein. Cela s’explique car la maladie est dite silencieuse : le patient atteint ne présente, sauf à un stade avancé, aucune manifestation particulière, ne ressent aucune douleur, aucune gêne. Seule la réalisation d’examens biologiques peut déceler un problème.
L’importance du dépistage
La docteure en néphrologie Catherine Lasseur précise : « Les causes principales de l’insuffisance rénale sont le diabète, l’hypertension artérielle et le surpoids. On sait ce que l’on peut faire pour ralentir la progression de la maladie rénale chronique et éviter au patient d’évoluer vers un stade où la dialyse ou la greffe rénale deviendraient indispensables. »
Les professionnels de santé constatent aussi qu’un quart des patients démarrent la dialyse en urgence, sans suivi préalable, augmentant ainsi les complications pouvant retarder le recours à la greffe… Pour toutes ces raisons, il est important de dépister l’insuffisance rénale chronique et de la prendre en charge le plus tôt possible.
« Une équipe de la Maison du Rein sera présente sur le stand d’informations et de dépistage pour répondre à toutes vos interrogations. Vous bénéficierez gratuitement d’un dépistage très simple, au
moyen d’une bandelette urinaire, d’une mesure de la pression artérielle, et de conseils avisés en fonction des résultats. N’hésitez pas à venir prendre soin de vos reins » conclut Catherine Lasseur.