Directives anticipées
(cf. article L. 1111-11 du code de la santé publique)
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, rédiger ses « directives anticipées » : ce sont vos volontés, exprimées par écrit, sur les traitements ou les actes médicaux que vous souhaitez ou non, si un jour vous ne pouvez plus communiquer après un accident grave ou à l’occasion d’une maladie grave. Elles concernent les conditions de votre fin de vie, c’est à dire de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser les traitements ou actes médicaux.
Le professionnel de santé doit respecter les volontés exprimées dans les directives anticipées, conformément à la législation en vigueur.
En résumé :
– Vous pouvez donner vos directives sur les décisions médicales à prendre pour le cas où vous seriez un jour dans l’incapacité de vous exprimer. Même si envisager à l’avance cette situation est toujours difficile, voire angoissante, il est important d’y réfléchir.
– Toute personne majeure peut les rédiger, mais ce n’est pas une obligation.
– Elles sont valables sans limite de temps mais vous pouvez les modifier ou les annuler à tout moment.
– Que vous soyez en bonne santé, atteint d’une maladie grave ou non, ou à la fin de votre vie, vous pouvez exprimer vos souhaits sur la mise en route ou l’arrêt de réanimation, d’autres traitements ou d’actes médicaux, sur le maintien artificiel de vos fonctions vitales et sur vos attentes. Vous pouvez en parler avec votre médecin pour qu’il vous aide dans votre démarche ; il pourra vous expliquer les options possibles.
– Cette réflexion peut être l’occasion d’un dialogue avec vos proches.
– C’est également l’occasion de désigner votre personne de confiance (personne qui parlera en votre nom si vous ne pouvez plus vous exprimer) : elle sera consultée en premier si vous n’avez pas rédigé vos directives anticipées ou si elles se trouvaient difficilement accessibles à ce moment.
– Il est important d’informer votre médecin et vos proches de leur existence et de leur lieu de conservation, afin qu’elles soient facilement accessibles.
Dans tous les cas, votre douleur sera traitée et apaisée. Votre bien-être et celui de vos proches resteront la priorité.
En savoir + : Voir le site officiel×
Les soins palliatifs
Ce sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire. Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage. L’accès à ces soins est un droit pour les patients.
Selon vos besoins, vous pouvez être accueilli au sein d’une unité de soins palliatifs ou bénéficier de cette prise en charge dans le service où vous êtes hospitalisé. Quel que soit le lieu de votre hospitalisation, un avis spécifique soins palliatifs peut-être sollicité par le biais de l’équipe mobile. Elle intervient dans le cadre d’un accompagnement relationnel du patient et de son entourage, en consultation externe ou en hospitalisation.
Un proche est décédé
Vous venez de perdre un proche. Cet évènement impose d’engager certaines démarches comme organiser les obsèques et informer plusieurs organismes.
A l’hôpital, un médecin constatera le décès et établira un certificat de décès. Ce document permet d’officialiser le décès d’une personne.
L’établissement se chargera ensuite de la déclaration de décès auprès de la mairie du lieu de décès. La déclaration de décès doit être faite dans un délai de 24 heures.
A la suite de la déclaration de décès, la mairie établit un acte de décès.
Après que le décès a été constaté, la famille de la personne décédée doit faire transférer le corps :
- soit dans la chambre mortuaire de l’hôpital
- soit dans la chambre funéraire d’une entreprise de pompes funèbres
- soit au domicile de la personne décédée ou au domicile d’un des membres de la famille
Si le médecin de l’hôpital décèle que la mort est suspecte, l’établissement alerte le Procureur de la République.
Le corps est alors confié à l’Institut médico-légal. Une autopsie est le plus souvent effectuée.
Tant que le corps n’est pas restitué, les obsèques ne peuvent pas avoir lieu.
Le règlement intérieur de la chambre mortuaire du Centre hospitalier Sud-Gironde
Informations pour vous aider suite au décès de votre enfant :
Consultez la brochure de la Sécurité Sociale
Don d’organes et de tissus
L’établissement adhère au réseau aquitain de prélèvement d’organes, de cellules et de tissus sur donneurs décédés (réseau CORENTIN).
Les greffes permettent de soulager de nombreux malades et parfois de sauver des vies humaines.
Afin de faciliter le développement des greffes d’organes, la loi n°94-654 du 29/07/1994 a prévu la possibilité d’effectuer à des fins thérapeutiques ou scientifiques des prélèvements sur toute personne n’ayant pas fait connaître son refus de son vivant. Ce refus peut être exprimé par l’indication de sa volonté sur le registre national des refus, géré par l’Agence de la Biomédecine : il est révocable à tout moment.
Si vous êtes pour le don d’organes et de tissus en vue de greffes, dites-le à vos proches.
En complément, vous pouvez porter une carte de donneur avec vos papiers d’identité.
Elle n’est pas obligatoire mais elle témoigne aussi de votre décision. Pour obtenir une
carte, vous pouvez téléphoner au n° vert 0 800 20 22 24. Des notices sur le don
d’organes sont disponibles aux urgences, aux bureaux des admissions et dans les salles
d’attente
Don du corps à la science
Le don du corps à la science consiste à donner son corps au moment du décès à des fins d’enseignement médical et de recherche.
C’est une démarche personnelle, volontaire et soumise à certaines règles. Il faut faire connaître sa décision de manière explicite de
son vivant. Il convient d’écrire une déclaration sur papier libre, la dater, la signer et l’envoyer à un centre de don (au sein d’une faculté
de médecine).
Renseignement auprès du site officiel : www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F180
Renseignement auprès de la faculté de médecine de Bordeaux :
Laboratoire d’anatomie
146, rue Léo Saignat
33000 Bordeaux
tél. : 05 57 57 10 10